RESUME :
Sur l’astre artificiel Aposimz, Ao, Biko et Esserow, habitants de la « poutrelle à la macle blanche », viennent au secours d’une jeune fille étrange poursuivie par les soldats de l’Empire de Libedoa. Cette dernière leur confie un « code » et sept projectiles qui seraient capables de bouleverser le monde !

CRITIQUE :
Nouvelle œuvre de Nihei Tsutomu, l’auteur de Blame qui nous dépeignait un manga très sombre et qui nous offre aujourd’hui l’exact opposé.
Les pages sont extrêmement claires, n’ayant que les traits avec un aplat nous montrant la froideur, au sens littéral, de cet univers. Car oui, ce monde est totalement enneigé. On retrouve le génie qui a fait naître Blame. Là où dans ce dernier il y a des moments de solitude, ici il se passe toujours quelque chose, mais avec la même réflexion pour nous dessiner son univers. Évidemment, cet astre est impitoyable, ne serait-ce que pour survivre, le monde étant sous la neige, trouver de la nourriture est une préoccupation majeure.
De plus, Aposimz est artificiel et à l’intérieur de celui-ci, on trouve une inaccessible et mystérieuse machinerie. Nous suivons donc Ao, Biko et Esserow qui vivent en marge de l’empire, qui n’est pas très sympathique. Une étrange épidémie transforme les humains en marionnettes, certaines d’entre elles s’animent et devienne des êtres surpuissants. Cela conduit régulièrement à des combats entre elles. Mais il y a également un étrange automate dans les profondeurs d’Aposimz qui agit contre l’empire. Bref, la vie n’est pas facile.
Et tout cela fonctionne harmonieusement, les pages sont très faciles à lire du fait de leur clarté. On arrive parfaitement à suivre l’action et elle ne souffre d’aucun manque. Le point fort reste le dessin, il est un rappel constant de la neige. En clair, Aposimz pose les bases d’une nouvelle œuvre qui semble très prometteuse. Reste à voir ce que ça donnera, mais pour le moment pour ma part, c’est un grand oui.